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La culture de la vigne est une tradition ancestrale qui demande un dévouement et une rigueur sans faille. Les vignerons, artisans de la terre et gardiens d'un savoir-faire transmis de génération en génération, mènent une vie rythmée par les saisons et les nécessités de leurs vignes. 

Des journées à la mesure des saisons 

La vie d'un vigneron est loin d'être de tout repos. Dès le lever du jour jusqu'à son coucher, le vigneron est sur pied, veillant sur sa vigne avec une attention de tous les instants. Du premier mars au premier octobre, sa journée commence à cinq heures du matin et ne s'achève qu'à six heures du soir. Cette longue période est cruciale pour la vigne, qui requiert soins et vigilance pour fructifier.

Avec l'arrivée de l'automne et jusqu'au retour du printemps, le rythme s'ajuste au raccourcissement des jours. Le travail débute à l'aube et se poursuit jusqu'à ce que la nuit contraint le vigneron à rentrer chez lui. Ces horaires extensibles montrent l'adaptation nécessaire aux cycles naturels, une harmonie entre l'homme et son environnement.

Un cadre de travail strict

Le vigneron de l'époque était soumis à des règles strictes pour assurer la bonne santé et la productivité de sa vigne. Il lui était notamment interdit de posséder des chiens dans les vignes, de faire du feu, ou encore de brûler ou emporter des échalas ou sarments. Ces mesures, bien que sévères, étaient pensées pour protéger la vigne et garantir la qualité du vin produit.

Une vie de labeur

La description de ces journées de travail, avec peu de pause, illustre l'engagement des vignerons envers leur métier. Ces hommes et femmes de la terre ne ménageaient pas leur peine, conscients que la qualité de leur récolte dépendait de leur labeur et de leur vigilance.

 

Dessin d'un trait d'une grappe de raisin


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