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Cette histoire commence sur les vastes étendues océaniques. Là où les marins découvrent que le stockage en fûts de chêne n'est pas seulement une nécessité pratique, mais une véritable bénédiction pour le spiritueux. L'interaction entre le bois et l'alcool en mer entraîne une amélioration significative de la qualité. Se traduisant par une évolution de la couleur, une rondeur accrue et le développement d'arômes complexes. Cette observation fortuite mène à l'adoption progressive des techniques de vieillissement sous bois.

Un tournant décisif 

Aux alentours de 1750, la mise en bouteille de l'eau-de-vie est attestée, marquant un tournant décisif dans sa commercialisation et sa consommation. Le goût raffiné de cette boisson vieillie commence à séduire un public de plus en plus large. Attirant l'attention des propriétaires récoltants et des négociants. Ces derniers sont sollicités par des connaisseurs qui se transforment rapidement en passionnés dévoués.

La technologie de la distillation

En parallèle de ces développements, la technologie de distillation connaît elle aussi une révolution. La morphologie des alambics évolue, passant d'un procédé discontinu à un procédé continu. En 1767, Menier construit le premier alambic à jet continu, une innovation rapidement suivie par Adam et Cellier-Blumenthal. Ces alambics novateurs captivent non seulement les gentilshommes terriens, comme Antoine de Mellet, marquis de Bonas, mais aussi les chaudronniers locaux.

Jacques Tuillière

L'innovation se poursuit avec Jacques Tuillière, un poêlier à Auch, qui dépose en 1818 le brevet d'un modèle d'alambic à colonne spécifiquement adapté à la région. Cet alambic, baptisé armagnacais, marque une étape importante dans l'histoire de la distillation et du vieillissement.

Aujourd'hui, ces techniques séculaires continuent d'influencer la manière dont nous apprécions et valorisons l'armagnac.

 

Dessin de deux boussoles.


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